Les principaux risques liés à la prématurité :
- L’hypothermie (nécessité de mise en incubateur)
- Une succion-déglutition imparfaite (nécessité d’une nutrition par sonde avec surveillance répétée de la glycémie)
- Une vulnérabilité aux infections
- Le risque d’apnée pour les plus jeunes d’entre eux (nécessité d’un monitorage cardio-respiratoire)
- Une insuffisance respiratoire
- Hypoglycémie, hypocalcémie, ictère,
- Une immaturité digestive imposant une nutrition par voie veineuse puis une alimentation très progressive
- Un risque accru de lésions cérébrales lorsque le nouveau-né présente un ictère important
- Des surinfections liées à l'environnement et aux cathéters
- Des accidents neurologiques : hémorragie dans les ventricules cérébraux (plus rares depuis l’administration préalable de dérivés de la cortisone) et surtout lésions destructrices de la substance blanche du cerveau (leucomalacie périventriculaire), première cause d’infirmité motrice cérébrale. Les séquelles sensorielles (visuelles et auditives) sont plus exceptionnelles.